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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 12:49

Pour les romans c'est plus laborieux, bon déjà, faut pas poussé je vous en ai présenté plein ces derniers temps donc du coup j'ai plus grand chose dans mon escarcelle. Mine de rien j'ai pas mal lu cette année, une cinquantaine de bouqin pour quelques 13 000 pages, ça en jète hein ? Ouais j'ai compté les pages, pour un peu me la péter et surtout pour me rendre compte de l'accompli et me dire bon bin t'as pas perdu ton temps. Bon j'arrête de vous embêter...

 

Les gros coups de coeur de l'année c'est John Green avec son Will & Will chroniqué ici qu'il est trop bien et tout et tout puis aussi Qui es-tu Alaska ? (la critique de Radicale) son premier titre, très bien aussi évidement !  Bref lisez John Green !

 

Il y a eu aussi une découverte, enfin je connaissais la qualité de Robin Hobb mais sans en avoir jamais lu, chose faite avec le premier cycle de L'assassin royal (6 premiers tomes).

 

Rejeté par sa famille, Fitz, le jeune bâtard d’un prince, a été élevé à la cour par l’étrange et bourru maître d’écurie de son père, en compagnie de molosses qui l’ont adopté. Nul ne lui prête attention sauf le roi qui décide de lui faire secrètement enseigner une science redoutable, puisqu’il est maintenant en âge de comprendre que coule dans son sang « l’Art » qui transforme tout obstacle en victoire.
Un terrifiant vieillard, chargé de faire exécuter l’ordre royal, prévient alors brutalement l’enfant, l’informant que, pour le roi et le royaume, il va devoir apprendre à devenir un assassin... [Résumé Editeur]

 

Une série de fantasy tout bonnement géniale ! On est loin du héros pourfendeur de dragon ou du hobbit courageux à la recherche de son destin, ici nous avons... des hommes. La cour et ses enjeux, la guerre et le mal qui ronge les hommes, la jalousie, la trahison. Un bouquin avec des vrais sentiments dedans ! On y découvre donc comment le jeune Fitz va parvenir à dénouer ou non, les intrigues présentent à la cour tout en excercant son métier d'assassin royal. Une vaste fresque sur 6 tomes... J'espère avec fébrilité trouver du temps prochainement pour me lancer dans le cycle suivant : Les aventuriers de la mer.

  

Pour finir j'ai aussi dévoré les suites de deux très bonne série : Jack Spark chroniqué ici et Hunger games chroniqué . De vraiment très bonne série qui finissent chacune sur un troisième tome haletant, aucune des deux fins n'étant en dessous du reste de la série, vraiment de très bon moment ! (Le film Hunger Games sort en mars !)

 

 

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 19:00

    J'exume mes anciens articles restés à l'état de brouillon pour vous présenter cette fois le bouquin qui m'a fait découvrir Claudine Galéa auteur d'Un amour prodigue. C'est effectivement un bel échange qui s'est produit quand un très bon ami à moi m'a confié ce petit ouvrage. Je me souviens qu'il me l'a tendu avec un tel enthousiasme que je n'ai pu refuser de me plonger dans sa lecture et ce malgré la thématique qui de prime abord m'aurait rebuter tout prude que j'étais.

 http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/0/6/8/9782841566860.jpg

    Résumé de l'éditeur : À travers une expérience-limite de la sexualité, une femme transmet à une jeune fille, Pauline, une forme absolue de connaissance : jusqu'où être soi, comment s'appartenir, comment être le sujet de son désir sans se faire l'objet de quelqu'un. 

 

    J'ai littéralement dévoré ce livre, certains passages m'ont alors perturbé, d'autres étonnés mais malgré tout j'ai adoré ce livre, cette façon d'écrire... Tantôt poétique, tantôt dur...  

 


    On dormait très bien enroulés l'un à l'autre. On s'emboîtait. Dans le sommeil, toujours on se tourne, on s'emboîte dans l'autre sens, on ne se réveille pas. On passe des nuits à s'aimer en dormant. Avant de dormir et en se réveillant, on se fait jouir. On se lève, on va prendre le café dehors, au soleil. On va au marché. On se tient la main et on remplit les paniers en énumérant les plats qu'on préparera. On sent le soleil chauffer le corps, la peau. On se désire. On ne fait rien. On vit la vie de tous les jours. On dort l'après-midi. On écoute de la musique la nuit venue. On part à la campagne. On dort sur le toit. Enroulés. On mange des morceaux de pain rond et frais, trempé dans l'huile d'olive. On écoute les oiseaux, les chiens, les brebis, les chevaux. On ne peut pas se quitter. Il faut qu'on se touche, sinon quelque chose manque, le corps est en déséquilibre, on pourrait tomber en morceaux. Les jaloux sifflent,  Regardez les tourtereaux. C'est la puissance de l'amour. Qui submerge tout. Qui court-circuite le temps. Qui efface l'âge. On retrouve les gestes premiers, les gestes de l'enfance, on est magnifiques. On est dans l'amour magnifique.

Le bel échange - Claudine Galea | Le Rouergue - La brume
   
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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 12:37

 

 

  

 

 

 

   

Will Grayson se méfie des sentiments. Les histoires de cœur portent la poisse, tout le temps. Alors quand son meilleur ami, l'exubérant, le très imposant et très, très homo Tiny Cooper, fait tout pour le fourrer dans les bras de Jane, il se dit que cette fille est jolie, marrante et sympa mais... pas du tout son type.

De l'autre coté de Chicago, un certain Will Grayson (rien à voir avec le premier !) se sent plus mort que vivant, dépressif son seul échappatoire se trouve dans le virtuel.

 

 

 

John Green nous avait déjà fait passer un très bon moment avec La face cachée de Margo, il récidive en compagnie de son collègue et ami David Levithan. Will & Will est un OVNI à l’image du fantasque Tiny Cooper, chaque personnage possède un caractère bien trempé auquel on s’attache très vite. Les liens entre eux sont dépeints avec justesse, on y retrouve les doutes et les malaises typiques de l’adolescence sans tomber dans l’écueil du cliché. Certainement le coup de cœur de l’année !

 

Will & Will - John Green et David Levithan | Gallimard - Scripto 

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 12:35

« Quand on meurt, tout s'illumine. J'ai lu ça quelque part. On se retrouve dans une sorte de tunnel, plein de lumière. Après, tout s'assombrit, je suppose. Pour toujours. »

La grand-mère de Karl est malade, mais ca va aller, elle est forte. C’est ce que lui dit sa mère, plus pour se rassurer elle-même. Karl nous conte ici ses sentiments son parcours en parallèle des aléas médicales de sa grand-mère.

En face de son appartement, une fille, elle joue dans un groupe. Il l’observe.

Tout en retenu et sans faux semblant, l’auteur nous embarque avec Karl dans un douloureux processus de deuil.

 

Derrière la porte - Ingrid Olsson | La joie de lire - Encrage 

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 18:01

J'ai été plublié !

 

Bon certe c'est un recueil de nouvelles de 400 pages dans lequel j'ai rédigé une nouvelle de 5 pages (et encore je suis pas sur).

 

 

Mais quand même ça fait plaisir ! Pour ceux qui sont interessé un petit lien vers la fnac...

 

La nouvelle est un texte que j'ai rédigé durant mes années de fac, je l'ai exumé, dépoussiéré un peu mais pas trop, saucissonné et tada ! J'en suis assez content, j'espère tout de même pouvoir faire mieux à l'avenir. J'ai quelques trucs en route mais c'est pas évident de s'octroyer du temps pour ça... 

 

Les nouvelles qui m'entourent sont de très bonne facture pour la plupart et je suis assez fier d'en faire partie, comme le prouve mon exemplaire et ses 15 dédicaces ! (c'est pas évident de choper tout le monde)

Museum - Collectif (dont moi!) | Malpertuis - Brouillards

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 15:32

9782844207562FS.gif

La collection photo roman part d’une contrainte d’écriture, quelques photos confié à l’auteur. A lui
de les utiliser, « elles doivent bouleverser la vie du personnage principal » la contrainte est importante mais Claudine Galéa s’exécute avec grâce et sans subterfuge.

Philippine va mal, une erreur dit sa mère, une fille lui a brisé le cœur. Sa mère refuse de comprendre, Philippine part donc rejoindre Léa, sa grand-mère. La fin d’un grand amour, le chagrin, en faire le deuil, comprendre et apprendre qu’elle n’est pas la seule.


Claudine Galéa a cette façon poétique de dire les choses, en les suggérant. Avec des phrases courtes, des impressions, du ressenti, de ces phrases que l’on a dans la tête, des murmures de conscience. Son lyrisme et la douceur de ses mots nous emmène dans l’intimité des deux femmes, de Phili, mais surtout de Léa, et de sa vie d’avant.
On plonge dans le passé de Léa, de ses histoires d’amour car c’est d’amour que nous parle l’auteur, entre femmes, entre homme et femme, entre grand-mère et petite-fille, de complicité.

L’auteur a déjà abordé le thème de l’homosexualité avec finesse dans un de ses précédents romans « entre les vagues », court roman pour adolescent, elle parvient à aborder le sujet avec chaleur et délicatesse.

 

Un amour prodigue - Claudine Galea | Thierry Magnier - Collection Photo Roman 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 19:21

http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/4/0/6/9782081247604.jpg

 

Charlie Gordon a 33 ans, mais dans sa tête il a tout juste 6 ans. Il travail comme il peut dans une boulangerie depuis quelques temps quand un jour un professeur vient le voir pour lui proposer une opération qui va bouleverser sa vie en le rendant intelligent.

L’idée de base du roman est intrigante, que va devenir Charlie, comment va-t-il vivre se changement ? L’histoire nous conte la vie de cet homme avant et après son opération, de son esprit retardé à la maestria de son cerveau de génie. C’est ce contraste, les impressions de cet homme qui vie les deux situations qui passionne.
La forme aussi joue un rôle important, en effet l’histoire est racontée à travers les comptes rendus rédigés par Charlie au jour le jour. On assiste ainsi à l’évolution de l’homme, de ses pensées, ses doutes, ses espoirs et la majeure partie de ce qu’il ressent. Cette focalisation renforce la proximité entre le lecteur et le personnage. Sans être tout à fait dans sa tête le lecteur ressent d’avantage les difficultés de Charlie à travers ses comptes rendus bourré de fautes et maladroitement rédigés. Les difficultés que le lecteur a à les lire est un parallèle avec celles de Charlie à comprendre le monde qui l’entoure.
La relation qui se crée entre Charlie et nous au cours du roman se fait plus forte au fur et à mesure que Charlie devient intelligent ses notes deviennent un véritable journal intime.


Des fleurs pour Algernon est un véritable bijou, un roman exceptionnel de par sa forme et son histoire, on s’attache très vite à Charlie pour le laisser s’en aller avec regret lorsque le livre se referme.

 

Des fleurs pour Aglernon - Daniel Keyes | Flammarion

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 18:52

 

http://media.paperblog.fr/i/236/2362829/hunger-games-L-1.jpeg

 

Katniss vit dans le district 12 avec sa mère et sa petite sœur. Le district 12 est chargé de l’extraction du charbon pour le compte du capitole, l’autorité suprême, le père de Katniss est mort voilà plusieurs années lors d’un effondrement de galerie. Depuis c’est elle qui nourrit sa famille, elle braconne à ses risques et périls dans la forêt interdite. Comme tout les ans l’heure de la moisson approche, l’heure où chaque district doit sélectionner deux jeunes entre 12 et 18 ans pour les Hunger Games : un immense jeu de téléréalité où les participants devront s’entretuer : un seul gagnant, un seul survivant…

 

Hunger Games rappelle en certains points le roman japonais Battle Royale, mais diffère par son traitement et son approche plus intimiste, la narration depuis le regard de Katniss et surtout ses relations avec les autres. La façon d’écrire quant à elle me rappelle plus « de l’autre côté de l’île » d'Allegra Goodman, l’aspect aseptisée de cet état totalitaire ainsi que les relations entre Katniss et les autres, sa sœur, son ami Gale mais aussi celle plus trouble qui l’unis à Peeta.

Peeta est l’autre « volontaire » du district 12, rapidement il lui déclare sa flamme devant les caméra, un calcul pour rester en vie ou des sentiments sincères Katniss est perdue. Le tout dans une arène truffé de caméra prête à diffuser à chaque instant la moindres de ses réactions.

 

Premier tome d’une trilogie qui amènera vraisemblablement un bouleversement de l’univers dans lequel évolue la jeune Katniss. Hunger Games est un roman à lui seul, y sont posé les jalons d’une épopée autrement plus éprouvante pour notre héroïne. Néanmoins on se passionne pour le sort de chaque participant, bon ou mauvais, mais aussi pour l’aventure amoureuse des deux personnages principaux.

 

Hunger games - Suzanne  Collins | Pocket Jeunesse

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 20:41

http://publikart.net/wp-content/uploads/2009/11/samuel-benchetrit-le-coeur-en-dehors.jpg

 

Charlie découvre un matin en partant à l’école un petit groupe de policier qui emmène sa mère au commissariat. Désemparé, Charlie cherche à comprendre pourquoi sa mère fait semblant de ne pas le reconnaitre lorsqu’ils se croisent. S’en suit un long périple d’une journée dans la ville, pour trouver son frère, pour comprendre.

 

 Ecrit à la première personne, dans le langage de Charlie, 10 ans, ce roman est un véritable voyage au cœur de la vie du jeune héro. Au cours de son périple on découvre la vie dans la cité, son quotidien, celui de son frère qui a basculé dans la drogue... On comprend le désarroi de Charlie mais aussi de celui de son frère et des jeunes de ces quartiers. 

 

Ce roman est une quête d’identité sans réelle réponse qui ne laisse pas indifférent. 

 

Le coeur en dehors - Samuel Benchetrit | Grasset 

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 20:37

 

http://www.decitre.fr/gi/43/9782702434543FS.gif

A Portland, la jeune Nora se remet avec difficulté de la mort de son père, quand elle rencontre Patch à un cours de biologie. Le jeune homme, qui semble en savoir beaucoup sur elle, croise très souvent son chemin et Nora s'inquiète de l'attaque de sa voiture et de la fouille de sa chambre. Elle ignore qu'elle est au centre d'une lutte entre les anges déchus et les Nephilim.

 

En lisant ce roman on ne peut s’empêcher de penser à la fameuse saga de Stephenie Meyer, et dans les grandes lignes on s’y retrouve, néanmoins 'Hush hush' reste un roman moderne assez bien fichu et plutôt bien écrit. Bien sûr, on enrage de les voir se tourner autour si longtemps, on attend fébrilement le dénouement de leur histoire, mais aussi de ces mystérieux accidents qui parsèment la vie de Nora depuis sa rencontre avec Patch.


Les allusions sont loin d’être subtiles quant à la nature même de notre camarade et on en serait presque déçu. Si seulement nous n’étions pas prévenus dès la couverture ! Avec le prologue, on pourrait se perdre en conjecture, tenter de comprendre, mais les ficelles sont grosses et nous privent d’un petit plaisir qui, de toutes les façons, aurait été éventé bien vite. Du coup, seule Nora est surprise par la découverte des « origines » de Patch, toutefois l’intrigue est suffisamment bien menée pour que l’on soit tenu en halène tout au long du roman.


On regrettera les longueurs, mais peut-être est-ce le temps nécessaire au campement des personnages. Ce roman, dans la droite ligne de 'Fascination', possède une réelle personnalité et on le recommandera en particulier aux lecteurs fleur bleu qui on aimé le grand frère vampire.

 

Hush Hush - Becca Fitzpatrick | MSK 

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